Adolescents

           

Au cours de l'adolescence, tu pourras être confronté au phénomène du sextage pour différentes raisons. Que ce soit pour faire plaisir à un ou une ami(e), pour séduire ou encore pour faire une blague, sache que le fait d’envoyer des images à caractère sexuel de toi-même ou d’un autre jeune, en plus d’être illégal, peut avoir d’importantes répercussions sur les personnes impliquées et leur entourage.

Physiques

  • Épuisement
  • Changement de poids
  • Perte de sommeil
  • Perte d’appétit
  • etc.

Sociales

  • Moqueries
  • Insultes
  • Isolement
  • Perte d’intimité
  • Perte d’intérêt pour l’école ou pour d’autres activités sociales
  • Atteinte à sa réputation
  • etc.

Psychologiques et émotionnelles

  • Honte
  • Peur
  • Perte d’estime de soi
  • Dépression
  • Anxiété
  • Agressivité
  • Méfiance
  • Idéations suicidaires
  • etc.

Légales

  • Poursuites judiciaires
  • Saisie d’appareils électroniques
  • Antécédents judiciaires
  • Prise d’échantillon génétique (ADN)
  • etc.

Si on te demande d’envoyer un ou plusieurs sextos, sois prudent et parles-en plutôt à tes parents ou un adulte de confiance.
ON PEUT T'AIDER!

Mythes et réalités :

Mythe :
La loi permet à une personne âgée de 17 ans, si elle y consent, d’envoyer des images intimes d’elle-même où elle apparaît nue à une autre personne.

Réalité :
RÉPONSE: FAUX. En droit criminel canadien, la représentation d’une personne de moins de 18 ans, nue, dans un but sexuel, correspond à de la pornographie juvénile. Même si elle dit consentir au partage d’une telle image, le contenu de celle-ci demeure de la pornographie juvénile au sens de la loi.

Mythe :
Il est facile pour une personne qui a envoyé des images intimes à d’autres personnes de les faire retirer complètement du cyberespace ?

Réalité :
RÉPONSE: FAUX. Il est possible de faire des démarches afin de retirer les images d’Internet, mais il est impossible de s’assurer à 100% que celles-ci soient retrouvées et retirées. Pour plus d’informations, référez-vous au site Internet du Centre canadien de la protection de l'enfance: AIDEZMOISVP.CA

Mythe :
La majorité des adolescents échangent des sextos ?

Réalité :
RÉPONSE: FAUX. Au Québec, 12,8% des adolescents (1er à 5e secondaire) ont déjà reçu au moins une fois des demandes d’envoi de photos/vidéos à caractère sexuel. De ce nombre, 22,6% des jeunes ont accepté d’envoyer des photos/vidéos (Beaumont et coll. (2018)).

Mythe :
Un intervenant scolaire peut confisquer l’appareil d’un élève s’il contient du contenu s’apparentant à de la pornographie juvénile ?

Réalité :
RÉPONSE: VRAI. En vertu de ses obligations légales, l’intervenant peut confisquer l’appareil d’un élève afin d’assurer l’intégrité physique et psychologique d’un étudiant et assurer un climat exempt d’intimidation et de violence dans l’école.